« Bonsoir tout le monde

« Mon sentiment à l’issue de la deuxième Etape est proche de la veille : la journée s’est bien passée et les résultats sont positifs. Concrètement, nous avions 1min20 d’avance hier, nous avons désormais 1min35. Avec Daniel, l’objectif était vraiment de conserver notre écart sur le deuxième et nous l’avons augmenté. Nous ne pouvons qu’être satisfaits.

« Avant de vous parler de ma journée, je tenais à évoquer cette édition 2013. Chaque année, on entendait dire que le Monte-Carlo n’était plus comme par le passé, avec moins de neige. C’est vrai que lors de mes dernières participations, il se rapprochait d’un rallye asphalte. Mais je peux vous affirmer que ce n’est pas le cas cette saison ! C’est la première fois que je vois autant de neige sur le Monte-Carlo et cela s’inscrit donc parfaitement dans la tradition. Je dois dire que c’est plutôt très sympa ! Tout le monde voulait de la neige, nous sommes servis.

« Pour revenir à cette Etape 2, nous avions six spéciales au programme. Les conditions ont été relativement constantes lors du premier tour : beaucoup de neige dans l’ES1, uniquement de la neige dans l’ES2 et la moitié de glace dans l’ES3. J’ai dû balayer un peu dans St. Bonnet, mais ça restait gérable. Le deuxième tour a été un peu plus difficile. Dans St. Bonnet, la neige était encore présente en masse. D’ailleurs, cette spéciale mythique ne l’est pas pour rien. Les conditions sont vraiment incroyables à cet endroit. Dans Labatie d’Andaure – Lalouvesc et Lamastre – Gilhoc – Alboussière, le revêtement était bien plus marqué : l’asphalte ressortait davantage et si cela permettrait d’aller plus vite dans la trace, il ne fallait surtout pas en sortir sous peine d’avoir une mauvaise surprise. C’était assez « tendu », un peu moins sympa à piloter, mais nous avons bien géré puisque nous faisons le scratch à chaque fois. J’avoue que nous avons connu une ou deux petites chaleurs dans le rapide…

« Comme je vous le disais hier, je reste fidèle à ma philosophie : on attaque ! Si on commence à gérer, on perd le bon feeling et je ne veux surtout pas subir la voiture. Je reste donc agressif au volant de la Citroën DS3 WRC qui se comporte à merveille depuis le départ.

« Demain, la journée est placée sous le signe de la nouveauté. La fin de l’ES1 est nouvelle, l’ES2 est complètement nouvelle et nous n’avons pas parcouru l’ES3 depuis plusieurs années. Ce sont les trois spéciales dont je vous parlais mardi. Nous allons découvrir tout cela… Je vous donne rendez-vous demain soir pour vous livrer mes impressions. »

Seb.