Rallycross RX Barcelone Espagne Peugeot Sport Hansen 208 WRX Sébastien Loeb Un meeting de rallycross peut vite prendre l’allure d’un cercle vicieux, où tout s’enchaîne mal. C’est ce qu’a vécu Sébastien Loeb le week-end dernier, pour l’ouverture du championnat du monde, sur le circuit de Barcelone. Ce sont d’abord les caprices de la météo qui sont venus lui causer des soucis. Avec une piste s’asséchant après son passage, le pilote du Team Peugeot-Hansen voyait sa première manche qualificative se conclure sur un 9e temps, peu représentatif de sa bonne prestation. Même punition dans la deuxième, avec un nouveau 9e temps, en raison de l’apparition de la pluie au moment de son envol. Mais tout était encore possible, jusqu’à ce qu’un cardan de sa Peugeot 208 WRX ne cède dans la Q3 et le condamne à l’ultime position. À moins d’un exploit, intégrer alors le top douze, synonyme de qualification pour les phases finales, semblait mission impossible. Obligé de s’élancer parmi les premiers en Q4, sur une piste qui allait encore en s’améliorant, Sébastien ne pouvait faire mieux que 8e et se faisait éliminer prématurément. Avec seulement trois points engrangés, ce premier rendez-vous du championnat du monde de rallycross, n’a pas été à la hauteur de ses ambitions.

 

« Ce n’est clairement pas le résultat espéré, regrette le nonuple champion du monde des rallyes. Ce championnat nécessite d’être particulièrement régulier, et il faut faire en sorte que les courses en demie-teinte se soldent par les résultats les moins mauvais possibles sur le plan comptable, et là ce n’est pas le cas. Le point positif, c’est que la version 2017 de notre Peugeot 208 WRX a progressé. La cinquième place en finale de Timmy Hansen, mon équipier, en atteste. En performance pure, on n’est pas largués. Force est de constater néanmoins que la concurrence a encore fait un bond en avant. On savait qu’Audi, Ford ou VW avaient travaillé dur pendant l’intersaison et on en a eu la confirmation. Il y a quand même des motifs d’espoir puisque de notre côté, nous avons encore quelques idées de développement à creuser, pour être encore plus compétitifs. Nous allons d’ailleurs nous y atteler dès ce lundi, nous restons sur place pour réaliser une nouvelle journée d’essais. Après en avoir décousu ce week-end sur un tracé à haut niveau d’adhérence, la deuxième manche du championnat s’annonce un peu comme l’exact opposé : le circuit de Montalegre est plutôt glissant, avec plus de portions bosselées, de gros vibreurs qui jettent, et on en saura un peu plus sur la polyvalence des différentes voitures engagées. »

 

Prochaine échéance en effet pour le Français, le rallycross de Montalegre (21-23 avril) au Portugal. Pour sa découverte de la discipline l’an passé, Sébastien y avait fait montre de sa faculté d’adaptation en signant une encourageante cinquième place sous le déluge.

 

RÉSULTAT :

 

1 : Mattias Ekström (Audi S1)

2 : Timo Scheider (Ford Fiesta)

3 : Andreas Bakkerud (Ford Focus)

14 : Sébastien Loeb (Peugeot 208 WRX)