Sebastien Loeb - LifestyleDéferlement de puissance au petit matin à Pikes Peak : Sébastien Loeb et la Peugeot 208 T16 Pikes Peak ont fait connaissance avec ce haut lieu de sport automobile à l’occasion de la première séance d’essais officiels. Prometteur…

Impatience et excitation. Voilà ce que trahissent les visages des hommes de Peugeot Sport, occupés à s’affairer autour de la 208 T16 Pikes Peak dans la zone de départ de la course, alors que le Colorado est toujours plongé dans l’obscurité. Et pour cause, il n’est encore que quatre heures du matin (heure locale) ! Mais qu’importe le levé pour le moins matinal, car l’heure de défier ces célèbres pentes, pour les premiers essais, a enfin sonné.

Bientôt, c’est au tour de Sébastien Loeb de débouler à moto, déjà coiffé de son casque de course. La veille, accompagné de Daniel Elena, son fidèle navigateur, il a eu l’occasion de se familiariser au terrain, puis de procéder au déverminage du fauve sur le « speedway » de Colorado Springs.

Sebastien Loeb - Action« Depuis le 19 novembre 2012, date du feu vert officiel, abonde Bruno Famin, le directeur de Peugeot Sport, du chemin a été parcouru. Et aujourd’hui, on y est ! Bien sûr qu’il y a une petite pointe d’excitation. Mais c’est quand même un événement particulièrement exotique, où l’on a tout à apprendre. »

Cinq heures vingt, les premières lueurs du jour ont depuis percé sur les sommets, et l’instant est solennel : 875 chevaux rugissent soudain, et Sébastien s’élance pour sa première ascension sur la partie inférieure du tracé. Trois heures, quelques trains de gommes et quatre runs plus tard, alors que les bolides doivent laisser place aux touristes qui affluent, l’heure est au premier bilan. « C’est carrément positif, confirme Sébastien. On n’a revu aucun de nos réglages de base, et la 208 T16 Pikes Peak s’est avérée très performante ! » Pour preuve, le meilleur temps à chacune de ses tentatives, face notamment à Rhys Millen, le vainqueur de l’édition précédente. Tous les concurrents n’étaient néanmoins pas présents. Il n’empêche, la voie qui le mènera peut-être, à devenir le « King of the Peak », le 30 juin prochain, est belle et bien ouverte !